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e-zap : interpellez la ministre de la Santé sur l’AME

Ne laissons pas Roselyne Bachelot-Narquin sacrifier la santé des étrangers à l’idéologie xénophobe de son parti

mercredi 3 novembre 2010

À l’Assemblée nationale, la ministre a défendu mardi 2 novembre, en première lecture de la loi de finance, deux amendements qui font payer aux sans-papiers précaires leur couverture maladie jusque là gratuite, l’Aide Médicale d’Etat (AME). Le panier de soins sera par ailleurs réduit.

Ces mesures vont avoir un impact désastreux sur la santé des sans-papiers, qui vont attendre de graves problèmes pour faire cette dépense et accéder au système de santé. Le dépistage de pathologies graves comme l’infection à VIH sera retardé, les efforts de prévention anéantis. Une prise en charge précoce sera impossible. Bachelot-Narquin sacrifie la santé des gens, mais aussi la santé publique.

Avec Act Up-Paris, exigez de la ministre qu’elle fasse machine arrière. Bachelot-Narquin doit comprendre que si elle s’entête à sacrifier la santé des sans-papiers, elle signe la fin de sa carrière politique.

Envoyez le message suivant, accompagné du communiqué de presse d’Act Up-Paris, aux adresses mails du cabinet (voir liste ci-jointe)

« Madame la Ministre,

En défendant à l’Assemblée nationale deux amendements faisant payer un ticket d’entrée et réduisant le panier de soins de l’Aide Médicale d’Etat, vous avez pris une mesure qui retardera le dépistage de maladies graves, bloquera les efforts de prévention, empêchera une prise en charge précoce. Vous sacrifiez la santé et la vie des sans-papiers à l’idéologie xénophobe des pires réactionnaires de votre parti.

Je soutiens l’action d’Act Up-Paris contre votre politique. Nous ne vous laisserons pas faire. Nous refusons que vous jouiez avec des vies humaines pour asseoir votre carrière au sein de votre parti. Nous exigerons inlassablement que vous reveniez sur votre décision, et que vous conserviez l’AME telle qu’elle existe. Nous dénoncerons publiquement vos choix. Nous en rappelerons publiquement les conséquences et exigerons de vous des comptes, dans les semaines, mois et années à venir.

Vous n’appliquerez pas la préférence nationale à la santé. Vous ne ruinerez pas plus de vies. Soyez assurée de toute notre colère et notre détermination. »