Nous voulons des études post AMM. Que va-t-il arriver aux personnes qui prennent des traitements aujourd’hui et qui vont continuer à en prendre pendant plusieurs années ? Actuellement personne ne s’est donné les moyens de répondre à cette question. Ni les laboratoires pharmaceutiques, ni les pouvoirs publics. À l’issue des 3 phases de développement, le médicament obtient une autorisation de mise sur le marché (AMM). Et les laboratoires estiment que leur mission est terminée et ne font pas (…)
Act Up-Paris est une association issue de la communauté homosexuelle, veillant à défendre toutes les populations touchées par le sida. C’est une association de personnes touchées par le VIH qui voient dans le sida avant tout une question politique.
Articles les plus récents
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édito
30 juin 2002 -
Sida & G8 : où sont les 10 milliards de dollars ?
27 juin 2002Un an après l’annonce tonitruante par les États du G8 de la création d’un Fonds mondial contre le sida, la contribution des pays les plus riches n’a pas atteint le dixième des objectifs fixés. Où sont les 10 milliards de dollars promis ? Les caisses du Fonds mondial sont pour ainsi dire vides. Au cours des 12 derniers mois près de 3 millions de personnes sont mortes du sida, et l’épidémie continue inexorablement de s’étendre.
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AIDS and G8 : where is the 10 billion dollars ?
27 juin 2002A year after the Group of Eight Industrialized Countries announced the "historic" creation of a Global Fund to fight AIDS, the contribution of the richest countries does not reach one tenth of the goal set forth by Annan. Where is the ten billion dollars ?
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« Gel républicain » de la réduction des risques
27 juin 2002Après avoir interrogé les DDASS des départements des Bouches du Rhône, de la Manche, de Paris, des Hauts de Seine et de la Seine Saint Denis, ainsi que la MILDT et le Ministère des Affaires Sociales, nous avons eu confirmation qu’à l’occasion du " "dégel républicain" des crédits d’intervention d’Etat, une baisse catastrophique de l’ensemble des fonds alloués à la lutte contre le sida, en 2002 et sur toute la France, est à craindre. Les conséquences dramatiques d’une telle mesure seraient le dépôt de bilan de la plupart des associations de réduction des risques liés aux drogues et de lutte contre le sida, le licenciement, dès le mois d’août, des salariés de ces structures.
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amnistie des consommateurs de drogues incarcérés
25 juin 2002Professionnels, politiques et citoyens partagent depuis de nombreuses
années la certitude que l’incarcération des consommateurs de drogues est inutile, dégradante et dangereuse. -
prophylaxie en danger
23 juin 2002C’est à croire que les pouvoirs publics sont irresponsables. Avant 1998, les traitements d’urgence en cas d’exposition au VIH étaient réservés au personnel de santé. Depuis, grâce à la pression d’Act Up-Paris, une circulaire définit la prise en charge des personnes exposées au VIH au cours de rapports sexuels, de partage de matériel d’injection et d’autres situations dangereuses.
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retour de Seattle
23 juin 2002C’est à Seattle que s’est tenue du 24 au 28 février dernier, la neuvième Conference On Retrovirus and Opportunistic Infections (CRO)I, la crème des conférences scientifiques sur le sida et son virus. L’édition de cette année n’a pas été le théâtre d’évènements spectaculaires ni d’annonces fracassantes,
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charte de responsabilité
23 juin 2002En décembre 1999, Act Up-Paris dénonçait la charte de responsabilité qu’elle avait signée 4 ans plus tôt avec le SNEG, Aides et Sida Info Service.
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de la facture à la fracture, la double dispensation en danger
23 juin 2002Le principe de rétrocession s’applique à tout médicament rendu disponible dans les officines de ville. Ce principe prévoit que la dispensation par les pharmacies d’hôpital cesse dès que le médicament devient accessible en ville.
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« il n’est plus possible de progresser à la vitesse d’un escargot alors que ce fléau progresse au galop »
23 juin 2002Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme annonce les premières subventions. Les activistes de Health Gap Coalition, Act Up-Paris et Stopaids Nigéria exigent que la priorité soit donnée aux traitements contre le sida, et demandent instamment des fonds supplémentaires pour répondre aux besoins.