A l’occasion de la sortie du livre de l’actrice Charlotte Valandrey, Closer titrait sur son « courageux aveu ». Serait-on donc « coupable » de séropositivité ? Y a-t-il une honte à la cacher ? Sinon, pourquoi parler d’ « aveu » ? Honte et déni se conjuguent pour faire reposer la protection de chacunE des partenaires sur la « confiance » et l’ « aveu », ce qui du point de vue de la prévention est absurde : nombre de contaminations se font alors que les partenaires ignorent leur séropositivité.
Act Up-Paris est une association issue de la communauté homosexuelle, veillant à défendre toutes les populations touchées par le sida. C’est une association de personnes touchées par le VIH qui voient dans le sida avant tout une question politique.
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1er décembre 2005La version définitive du programme triennal de lutte contre le VIH/sida et les
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La réduction des risques liés à l’usage de drogue
1er décembre 2005Un dispositif exsangue, en mal de soutien politique, face à de nouveaux enjeux.
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CDAG mon ami
1er décembre 2005Depuis cet été, nous recevons des messages inquiétants qui nous signalent la fermeture de Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) de ville à compter du 1er janvier 2006 (à Toulouse, Bayonne, Nîmes, Boulogne-sur-Mer, dans le 92, etc.). Les subventions qu’accordaient jusqu’alors les conseils généraux à ces structures n’ont pas été renouvelées.
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Pénalisation de la transmission du VIH
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Pascal Clément et le Parlement rétablissent la peine de mort lente
1er décembre 2005Le Sénat a adopté le 26 octobre, en deuxième lecture la proposition de loi sur le traitement de la récidive, plusieurs amendements qui remettent en cause la
suspension de peine pour les détenuEs malades. Ce dispositif est encore trop rarement appliqué : les nouvelles dispositions le réduisent à une peau de chagrin. C’était la volonté du ministre de la justice, Pascal Clément, qui rétablit ainsi la peine de mort lente en prison. -
Bientôt sans soins ?
1er décembre 2005La réforme de la Sécu en 2005, c’est :
– La mise en place d’un forfait à 1 euro pour chaque acte ou examen.
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franchise de 18 euros, à notre charge si les soins ne rentrent pas dans l’ALD. -
Les malades à la rue, la France s’en fout
1er décembre 2005Depuis plus d’un an, nous sommes régulièrement sollicitéEs par
des séropositifVEs se retrouvant à la rue et sans ressources. Ces situations
d’urgence sont la conséquence directe de la dégradation des droits sociaux, du rejet des malades, et dans bien des cas, de la remise en cause du droit au séjour pour raisons médicales. Elles révèlent aussi de façon criante la politique désastreuse en matière de logement social et d’hébergement d’urgence.