Le 15 octobre prochain se tiendra pour la 4ème fois, les Etats généraux des usagerEs de substances, licites et illicites. Cette journée est l’occasion de prendre le temps de parler des pratiques. L’éducation à la santé en matière de drogues a-t-elle un sens ? S’agit-il de prévenir l’usage, de réduire les risques ou d’apprendre à se droguer ?
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Drogues & Usages
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L’ami EGUS
septembre 2008 -
Lettre ouverte au président de la MILDT : 15 ans en arrière ?
4 décembre 2007Les Etats Généraux des Usagers de drogues et de la Substitution (EGUS) qui auraient dû se tenir ce mois-ci n’auront pas lieu.
A peine nommé dans ses fonctions, le nouveau président de la MILDT, Etienne Apaire, a en effet décidé de priver l’association d’autosupport ASUD de la subvention qui lui avait été accordée les années précédentes par la MILDT, entraînant ainsi la suppression des EGUS.
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Apaire à la tête de la MILDT : la fin de la réduction des risques liés à l’usage de drogues ?
30 août 2007La nomination du nouveau président de la MILDT n’augure rien qui vaille dans la politique menée à l’avenir en termes de réduction des risques et de soutien aux usagerEs de drogues.
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Le classement du Subutex abandonné. Et après ?
novembre 2006Le Ministre de la Santé a décidé de ne pas reclasser le Subutex dans la catégorie des produits stupéfiants. Il a finalement entendu les associations qui avaient fait front contre ce projet et choisi de ne pas suivre la MILDT qui était à l’origine de la proposition. Il s’agit d’une victoire importante et d’un désaveu pour Didier Jayle, président de la MILDT, qui paie ainsi son incapacité à mettre en oeuvre un processus de concertation. Mais il faut maintenant que nous transformions cette « non-défaite » en victoire en réfléchissant à des évolutions possibles des traitements de substitution qui s’appuient réellement sur les besoins des usagerEs.
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Précieuse réduction des Risques
30 octobre 2006L’IAS et le comité d’organisation de la conférence ont fait le choix considérable de consacrer environ un tiers des sessions de cette conférence à la réduction des risques liés aux drogues (RdR) et aux usagers de drogues par injection (UDI). Ce choix était évidemment devenu impératif, surtout après la première conférence en Russie sur le sida (EECAAC), à Moscou.
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La lutte contre le mésusage est pavée de bonnes intentions
23 juin 2006Didier Jayle, président de la MILDT, a peu d’idées et encore moins de bonnes idées, mais il a une véritable force : sa pugnacité à défendre des mesures ineptes. Sa proposition de classer le Subutex® dans la catégorie des stupéfiants repose sur une logique simple : elle permettrait de réduire le trafic et « donc » le détournement et « donc » le mésusage, sans rien changer pour les usagerEs « normaux » de ce traitement. Tout le problème est bien entendu dans ces deux « donc » et dans « normaux »...
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Front contre le classement du subutex comme stupéfiant
6 mars 2006Le quotidien Libération révélait le 10 janvier dernier que la Commission
Nationale des Stupéfiants avait émis un avis favorable au classement du
Subutex© comme stupéfiant sous l’impulsion de la MILDT. Le 16 février, Act
Up-Paris, Sidaction, Anne Coppel, Marc Valleur et Michel Hautefeuille
adressaient une lettre ouverte à Xavier Bertrand, Ministre de la Santé, pour
lui demander de ne pas suivre cet avis. Ce courrier diffusé auprès des
associations est désormais soutenu par de nombreuses organisations et
acteurs concernés -
Traitements de substitution aux opiacés : stupéfiante manœuvre arrière
16 février 2006Act Up-Paris et Sidaction ainsi que Anne Coppel, Michel Hautefeuille et Marc Valleur ont fait parvenir à Xavier Bertrand une lettre ouverte pour répondre à la volonté de la MILDT et du ministère de l’Intérieur de classer le Subutex®, un traitement de substitution aux opiacés, comme stupéfiant.
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La réduction des risques liés à l’usage de drogue
1er décembre 2005Un dispositif exsangue, en mal de soutien politique, face à de nouveaux enjeux.
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toxicomanie : la France encore à la traîne
14 septembre 2005Le Luxembourg est le septième pays européen à ouvrir une salle de consommation. La France, avec l’Italie, reste le pays le plus réactionnaire en Europe dans son refus idéologique de toute expérimentation de lieux d’accueil pour usagers de drogues, disposant d’un espace pour la consommation, encadré par des professionnels du soin et de la réduction des risques.