Philippe Mangeot, président d’Act Up-Paris, comparaîtra demain mercredi à 13h30 devant la 16ème chambre du tribunal de grande instance : l’Etat l’incrimine au titre de l’article L.630 de la loi du 31 décembre 1970 pour "présentation sous un jour favorable de produits stupéfiants."
Il est reproché à Philippe Mangeot d’avoir distribué un tract intitulé " j’aime l’ecstasy " lors d’une manifestation contre la fermeture de cinq boîtes de nuit en septembre dernier. Il s’agit là d’un procès (...)
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Drogues & Usages
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Act Up-Paris en procès : 200 pétitionnaires déclarent publiquement avoir consommé des stupéfiants
24 février 1998 -
John Marks (portrait)
février 1998Le Dr John Marks est le précurseur de la réduction des risques moderne.
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Non au Subutex "inshootable"
29 janvier 1998Aujourd’hui à 15h00, 15 militants d’Act Up-Paris ont perturbé la commission nationale des traitements de substitution, qui réunissait des intervenants en toxicomanie ainsi que Schering Plough, qui présentait à cette occasion une forme non-injectable du Subutex(r) : le SUBOXONE (buprénorphine/naloxone).
Cette réunion avait pour but de présenter ce produit, en vue d’une autorisation de mise sur le marché (A.M.M.). Act Up-Paris exige que ce produit n’obtienne pas son A.M.M., car remplacer (...) -
Faut-il s’appeler Johnny Hallyday pour pouvoir dire qu’on est un usager de drogues ?
8 janvier 1998Act Up-Paris se réjouit des propos tenus par Johnny Hallyday, dans Le Monde du 7 janvier 1998, sur l’usage qu’il a fait et fait encore de la cocaïne.
Il n’est pas si fréquent qu’une personnalité témoigne publiquement de pratiques proscrites par la loi de 1970.
Le combat que nous avons engagé, dans le cadre de la lutte contre le sida, contre une loi qui criminalise les usagers de drogues, a tout à gagner à de telles déclarations.
Les propos de Johnny Hallyday nous rappellent aussi (...) -
J’aime l’ecstasy. Je suis pédé aussi.
14 septembre 1997Tract distribué à l’occasion de la manifestation du 14 septembre 1997, pour la réouverture de cinq établissements gays, fermés parce que des drogues y avaient été vendues.
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dans sa guerre à la drogue, l’Etat trouve un nouveau bouc-émissaire : les gays
29 août 1997En décidant de fermer cinq établissements gais parisiens, la préfecture de police exerce sciemment une discrimination à l’encontre de la communauté homosexuelle. Le prétexte à ces fermetures autoritaires pour six mois serait le trafic de stupéfiants dans ces établissements.