Un florilège de considérations profondes autour de la gaytitude.

«  Quand je vivais à San Francisco, j’avais l’impression que les gays portaient un uniforme sexuel et qu’ils nous invitaient ainsi à penser que la sexualité formait l’horizon exclusif de leur vie. La discrétion, l’ambiguïté, l’indétermination, la pudeur ne sont pas, comme on le croit souvent, des vestiges d’un ordre répressif ou des marques d’inhibition mais des formes indispensables de tout art de vivre.  »
– Alain Finkielkraut

«  C’est ainsi que nous constatons souvent qu’une certaine mauvaise foi traverse la psychologie homosexuelle et favorise un état d’esprit de tricherie dans les relations allant de l’insouciance à l’inauthenticité des sentiments ; cette absence de sens de la vérité explique la grande instabilité des relations amoureuses homosexuelles d’où la confiance est souvent bannie.  »
– Tony Anatrella

«  Le fait que le sida ait touché d’abord les milieux homosexuels ou drogués tient à cette incestuosité des groupes qui fonctionnent en circuit fermé.  »
– Jean Baudrillard

«  À partir du moment où un homosexuel parle en tant que tel, il fait de celui qui est en face soit un autre homosexuel, avoué ou inavoué, soit un hétérosexuel. C’est une réduction qui n’épargne personne.  »
– Alain Finkielkraut

«  La société dépressive n’est pas étrangère à la prévalence de l’homosexualité, l’immaturité qu’elle favorise et l’individualisme exacerbé qu’elle cultive induisent les individus à déconsidérer le sens du lien social et à ne plus savoir ce qui fait « Ici » dans la vie humaine.  »
– Tony Anatrella

«  Celui qui vit par le même périra par le même. L’absence d’altérité sécrète cette autre altérité insaisissable cette altérité absolue qu’est le virus.  »
– Jean Baudrillard

L’homophobie tue.