Le VIH nous fait perdre la tête

Enchâssé dans la boîte crânienne, baignant dans le liquide céphalorachidien et protégé du reste de notre corps par la barrière hémato-encéphalique, on aurait pu croire le cerveau à l’abri du VIH. En réalité, le virus peut atteindre l’encéphale. L’avènement des multithérapies a amélioré la donne, cependant les atteintes du système nerveux central, se rencontrent toujours.

Certaines encéphalites peuvent être particulièrement dévastatrices pour les personnes atteintes et constituent une épreuve pénible pour l’entourage. Face à ces maladies inquiétantes, les questions restent nombreuses. Qu’a changé l’arrivée des multithérapies ? Qu’en est-il en termes de prévention ?
Quels sont les traitements ? Les antirétroviraux protègent-ils le cerveau efficacement ? Le cerveau est-il un réservoir pour le virus ? Les effets indésirables des multithérapies concernent-ils le cerveau ? Comment vit-on après une encéphalite ? Quels types de rééducation sont possibles ? Quelle aide psychologique l’entourage peut-il avoir besoin pour l’accompagnement d¹une personne après une encéphalite ?

Nos invités
– Patrice Miot, militant d’Act Up-Paris ;
– Dr Jacques Gasnault, neurologue au CHU Bicêtre (Paris) ;
– Pr Françoise Gray, anatomopathologue à la Pitié Salpétrière (Paris) ;
– Christian Gratraud, coordinateur du SSIAD de la Croix-Saint-Simon (Paris).

Cette réunion publique d’information aura lieu le mercredi 6 avril 2005, de 19 à 22 heures au Centre Wallonie- Bruxelles, 46 rue Quincampoix Paris 4ème (métros Châtelet, Les Halles ou Rambuteau). Entrée libre.