En Thaïlande, plus de 3 000 usagerEs de drogues ont été tuéEs par le gouvernement. La prévalence du VIH chez les UsagerEs de drogue par injections (UDI) est de 50 %. Un tiers des nouvelles contaminations concerne les UDI et ce nombre ne cesse de croître. C’est dans ce contexte que Gilead mène un essai sur le ténofovir comme traitement préventif sur 1 600 usagerEs de drogues en oubliant l’éthique.
Act Up-Paris est une association issue de la communauté homosexuelle, veillant à défendre toutes les populations touchées par le sida. C’est une association de personnes touchées par le VIH qui voient dans le sida avant tout une question politique.
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Gilead utilise de la viande de tox pour tester Viread
1er février 2005 -
Un hiver de faux espoirs
1er février 2005Le 7 septembre 2004, 126 toxicomanes étaient évacuéEs par la police d’un bâtiment de la SNCF occupé depuis plus d’un an (lire Action n° 95). Chose exceptionnelle, et malgré les pressions exercées par la préfecture pour que l’événement reste discret, l’expulsion se déroule en présence d’une dizaine de journalistes alertéEs par Act Up-Paris. De nombreuses associations spécialisées sont présentes, qui garantissent le calme et offrent du café chaud, au petit matin.
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Inde : alerte aux brevets
1er février 2005Le gouvernement indien vient de modifier sa législation en matière de brevets, dans le cadre de l’application des accords de l’OMC. Contrairement aux engagements pris ces dernières années sur la scène internationale, la nouvelle réglementation indienne n’utilise pas pleinement les quelques brèches subsistant dans ces accords pour limiter les monopoles et les prix des produits vitaux comme les médicaments.
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Trivial pursuit
1er février 2005Depuis plusieurs années, la Direction générale de la santé (DGS) propose un plan triennal qui fixe les objectifs et les axes prioritaires du Ministère de la santé en matière de politique nationale de lutte contre le sida. Le précédent programme étant arrivé à terme, les associations ont été consultées pour l’élaboration d’un nouveau programme.
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Emergence de LGV chez les gays
1er février 2005La réapparition, chez les pédés, d’une maladie presque disparue, la lymphogranulomatose vénérienne rectale (LGV ou maladie de Nicolas Favre) est inquiétante. Parce qu’elle peut entraîner des complications très sévères au niveau du colon. Parce qu’elle se soigne difficilement, nécessitant une cure d’antibiotiques d’au moins 3 semaines. Parce qu’elle témoigne d’un relâchement, tout comme la réapparition de la syphilis, des pratiques de prévention.
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Hépatite C chez les gays
1er février 2005En France 780 000 personnes sont touchées. la co-infection avec le vih accélère l’évolution de l’hépatite C vers une cirrhose et le cancer du foie. Les hépatites sont la première cause de mortalités chez les séropositifVEs au VIH. Une étude de l’InVS montre que chez les pédés il y a une forte incidence de contamination par voie sexuelle, lors de rapports non protégés.
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Les cas de VHB ont doublé en France en 10 ans !
1er février 2005Le Collectif hépatites virales (CHV) vient de lancer une alerte sur le nombre de personnes touchées par le VHB en France. Le CHV est composé de 8 associations (Actions Traitements, Act Up-Paris, AIDES, Arcat, Association Française des Hémophiles, Hépatites Info Service/Sida Info Service, Nova Dona, Transhépate).
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Bilan de la situation début 2005
1er février 2005Malgré de multiples interpellations du gouvernement sur la situation des trans (transsexuelLEs et transgenres), les pouvoirs publics ont donc catégoriquement refusé (malgré des promesses verbales) d’inscrire la transphobie dans la liste des délits et des discriminations.
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HALDE : pas grand chose
1er février 2005Le 30 décembre, l’Assemblée nationale a adopté une loi créant en France une Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) ayant pour mission : information, communication, formation, assistance, médiation, inspection, élaboration de bonnes pratiques, recherche.
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Femmes sous répression
1er février 2005Depuis novembre dernier, Grisélidis (à Toulouse) et Cabiria (à Lyon), associations de santé communautaire avec les travailleuses du sexe, ont de nouveau dénoncé les conséquences désastreuses de la loi pour la sécurité intérieure et exigé son abrogation.