Les traitements actuels permettent à certains d’entre nous de reprendre un emploi. D’autres l’envisagent mais ne sont pas certains de pouvoir toujours l’assurer dans de bonnes conditions. D’autres encore subissent, par le biais de minima sociaux de plus en plus difficiles à obtenir, une sorte de chantage au retour au travail alors qu’ils ne le veulent pas.
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Action = Vie
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Édito (I)
mars 2001 -
Éditorial
5 janvier 2001En matière d’accès aux soins des étrangers vivant en France, la discrimination est la règle.
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Édito
octobre 2000Des déclassements COTOREP, une Couverture Médicale Universelle qui nous réduit l’accès aux soins, des réductions arbitraires de nos heures d’aide à domicile, aucune structure adaptée pour le retour au travail ... Nous, malades du sida, sommes chaque jour confrontés à d nouveaux problèmes de précaristion. Nous nous retrouvons de plus en plus dans des situations de non-droit intenables, soit parce que les pouvoirs publics nous retient e qu’ils nous acordaient, soit parce que les structures actuelles ne sont plus adaptées à nos besoins. C’est notamment le cas pour le logement.
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Édito
juin 2000Comme c’était prévisible, le nouveau dispositif de Couverture Médicale Universelle est à peine mis en place qu’il révèle toutes ses imperfections.Pire encore, il est bien ce que nous dénoncions dès le départ : un système d’exclusion des plus précaires et de contrôle social. La CMU n’a rien d’universel et, parmi les malades du sida, nous risquons d’être plusieurs milliers à voir nos droits à la santé régresser du fait de ce dispositif.
Des CPAM qui font ce qu’elles veulent.
Le principe (...) -
Éditorial
1er mai 2000Depuis 1994, la France s’est dotée d’une loi qui, dans son esprit, vise à instaurer en prison " une continuité et une prise en charge équivalente avec l’extérieur de la prison"
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Éditorial
1er mars 2000Pour un certain nombre de malades, il est possible de parler de traitements efficaces puisque à peu près 60% des personnes vivant avec le VIH sous traitement ont aujourd’hui une charge virale indétectable.
Ce n’est pas pour autant que nous ne rencontrons aucune difficulté : notre vie quotidienne est rythmée par les prises de médicaments dont l’observance n’est jamais facile, surtout pour les plus précaires d’entre nous. -
Édito
février 2000Il y a un an, Act Up-Paris a ouvert sa propre permanence juridique. Cela n’entre pas dans notre mode de fonctionnement habituel. Mais trop de malades nous ont sollicité, se plaignant d’administrations qui leur refusent des prestations légitimes.
Notre but n’était pas - et n’est toujours pas - de nous substituer aux services sociaux ou aux associations plus directement impliquées dans l’aide sociale aux malades. Cela relève de notre combat politique et de notre conception de la politique (...) -
Édito
décembre 1999En 1995, nous avions largement participé à l’élaboration de la Charte du Patient Hospitalisé, premier texte formalisant réellement les droits des malades dans les établissements de santé et tentant de corriger le déséquilibre d’une relation patient/médecin où le malade n’avait qu’à se taire. On sait combien, déjà à l’époque, les résistances du corps médical avaient été grandes et combien le malade était considéré comme incapable de participer au choix, à la mise en place et au déroulement (...)
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Édito
octobre 1999Alors que l’observance est plus ou moins facile selon les malades et les thérapies, alors que les effets secondaires des traitements sont toujours aussi handicapants, alors que les chiffres des personnes en échappement thérapeutique sont plus qu’alarmants, les Minstères agissent comme si l’épidémie de sida était désormais réglée et ne suscitait aucune action urgente de leur part. Leurs intentions sont clairement exprimées : il s’agit de revenir sur les droits accordés depuis quelques années aux personnes vivant avec le VIH en proposant des réformes visant à une réduction des prestations offertes. A l’opposé, le secteur privé (assureurs, employeurs ...) continue de considérer les malades comme des indésirables, soit dangereux, soit trop prompts aux congés maladie, à l’invalidité.
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Édito
juillet 1999La protection du secret médical n’est pas un luxe : si nous l’exigeons, c’est par souci de protéger nos vies privées et la confidentialité de nos états de santé.
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