La visite médicale
Dans les 24 heures suivant votre incarcération, vous allez être soumisE à un examen médical, notamment afin de rechercher toute maladie contagieuse ou évolutive qui nécessiterait des mesures d’isolement ou des soins urgents. Vous passerez aussi une radio des poumons pour la détection de la tuberculose. Une seconde visite médicale est proposée à toute personne condamnée dans le mois précédant sa libération.
La visite médicale d’entrée est censée aussi contrôler l’état (...)
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L’entrée en détention
Toute personne incarcérée passe sa première journée en maison d’arrêt. À votre arrivée dans l’établissement pénitentiaire désigné par le/la juge, vous allez être placéE en cellule arrivant.
UnE agentE du greffe de l’établissement pénitentiaire procède aux formalités de la mise sous écrou, et relève les renseignements concernant votre identité (empreintes, photo). Sachez que le préalable à toute entrée en détention est le passage à la fouille intégrale c’est-à-dire une fouille à nu. Un numéro d’écrou vous est alors attribué. Vous devrez le rappeler dans toutes vos correspondances et dans tout acte de la vie quotidienne.
Vous devez rapidement pouvoir être en mesure d’informer par courrier vos proches de votre incarcération. L’administration pénitentiaire vous fournit une enveloppe et un timbre soit d’office (dans le pack arrivant), soit lorsque vous en faites la demande au/à la travailleurSE sociaEl (CIP) que vous rencontrerez le jour de votre arrivée ou au plus tard le lendemain.
Chaque prisonnièrE doit rencontrer le service socio-éducatif (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation - SPIP) et la direction de la prison.
Le SPIP a pour mission de favoriser l’accès aux droits et aux dispositifs d’insertion de droit commun des personnes incarcérées. En théorie, il participe à la prévention des effets désocialisants de l’emprisonnement sur les prisonnièrsE, vous aide à préparer votre réinsertion sociale et favorise le maintien des liens familiaux et sociaux entre vous et l’extérieur. En pratique, les SPIP sont en sous-effectif chronique, il y a moins de unE travailleurSE social Epour plus de 100 prisonnièrEs, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à les solliciter et à vous faire aider par votre entourage, les personnes tenant les permanences d’accès aux droits en prison, les associations d’aide aux personnes incarcérées, etc.