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Zap de l’Elysée : Sarkozy sacrifie les malades des pays pauvres

mercredi 16 septembre 2009

Une vingtaine de militantEs d’Act Up-Paris se sont rassembléEs ce mercredi 16 septembre devant les grilles de l’Élysée, avenue Gabriel, à l’issue du rendez-vous de concertation sur l’Aide au Développement. Vers 18h30, elles et ils ont déployé une banderole « Le Sud compte ses morts, la France compte ses sous » et jeté du faux sang sur le sol pour protester contre le désengagement de la France en matière d’accès universel au traitement. Au bout d’une quinzaine de minutes elles et ils ont été interpelléEs par la police.

Lors de la réunion de concertation qui s’est tenue ce mercredi à l’Élysée entre Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy, Bernard Kouchner, Alain Joyandet et les ONG santé/développement sur la contribution française en matière d’aide à la santé en Afrique, aucune mesure concrète n’a en effet été annoncée.

Nicolas Sarkozy a confirmé en revanche que la France n’augmenterait pas sa contribution au Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, alors que celui-ci a besoin de 5 milliards supplémentaires d’ici la fin de l’année pour continuer à financer des programmes efficaces dans les pays les plus pauvres [1]. A la question « que ferez-vous pour sauver les vies menacées par la crise du Fonds Mondial ? », le Président n’a pas répondu.

La France n’augmentera pas sa contribution au Fonds Mondial de lutte contre le sida. Nicolas Sarkozy ne respectera donc pas ses promesses sur l’accès universel au traitement en 2010. Il se rend ainsi coupable des vies sacrifiées dans les pays pauvres, faute de traitements disponibles.