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Vie quotidienne et milieu du travail

jeudi 1er avril 2010

Il arrive que des familles transphobes expulsent des adolescentEs trans’, leur faisant courir de grands dangers. Il devrait exister une structure pour l’accueil des jeunes trans’ en rupture de famille qui se retrouvent dans les grandes villes. Il n’en existe pas. Généralement les centres LGBT sont de bons secours, et des associations comme Le Refuge, au départ strictement homosexuelles, accueillent aussi les trans’.

Beaucoup de personnes trans’ pensent que leur transition leur facilitera un nouvel accès au monde du travail, notamment à des travaux plus liés traditionnellement à leur nouveau genre. C’est une vision sexiste du monde du travail (il n’y a pas de métiers « masculins » ou « féminins ») et c’est ensuite le risque pour la personne de se priver de son expérience de travail antérieure. Il est bien sûr possible de conserver son emploi y compris lorsque la personne a été embauchée avant le début de sa transition. En cas de licenciement, l’employeurSE s’expose à une condamnation pour discrimination liée au sexe (Voir les jugements et délibérations de la HALDE).

Conseils : Syndiquez-vous pour avoir du soutien dans votre entreprise. Pour les plus jeunes, le changement de prénom sur les listes scolaires dépend de la bonne volonté de l’administration. Vous pouvez tenter de vous mettre en contact avec d’autres personnes trans’ scolarisées et avec des associations de trans’ ou d’étudiantEs LGBT pour imaginer des courriers et des entretiens communs, mais il n’y a pas d’efficacité garantie. La recherche d’emploi est particulièrement difficile pour les personnes en début de transition. Ne restez pas seulE face à des réactions transphobes de la part des ressources humaines, mais mettez-vous en contact avec des associations de personnes trans’, et saisissez la HALDE.

N’hésitez pas à contacter les associations s’occupant de ces questions.
 Une liste est disponible dans le carnet d’adresse de ce guide et sur le site www.transsexualite.com.