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Edito

dimanche 14 octobre 2007

Non content de vouloir, avec les franchises, faire payer les malades pour les malades, le gouvernement envisage de restreindre les soins pris en charge à 100% pour les malades atteintEs de maladies graves, comme le sida.

Ainsi, la cotisation à une mutuelle va devenir une nécessité pour tous ceux et celles qui ont une santé fragile. Etre malade, cela coûte cher. Même si toute personne séropositive bénéficie en principe d’une prise en charge à 100% par la Sécurité sociale, cette prise en charge ne comprend que les soins directement liés à l’infection par le VIH, et de plus en plus souvent, la Sécurité sociale a tendance à prendre cette notion de façon restrictive. Les soins pris en charge à 100% pour les ALD font l’objet de plus en plus de contrôles de la part de l’assurance maladie. En voulant réduire encore les remboursements des plus malades, le gouvernement met directement en cause l’accès aux soins et met en danger la vie des malades les plus précaires.

Pour les soins « annexes », l’assuréE social est donc dans l’obligation de compléter de sa poche, car les remboursements par la Sécurité sociale s’avèrent souvent insuffisants. Pour faire face, deux solutions existent : soit il est possible de bénéficier de la Couverture Maladie Universelle (CMU), soit il faut recourir à une mutuelle privée. Le but de cet Action=Vie est de donner les informations issues des principales mutuelles en France et de les comparer aux prestations proposées par la Sécurité sociale.