Psy et VIH

Après plus de deux décennies de sida, la mise en place de trithérapies depuis 1996, des effets secondaires de plus en plus présents, des traitements qui permettent des « vacances thérapeutiques », un vieillissement des malades, nous mourrons moins, nous sommes mieux soignés.

Sommes-nous capables de supporter ces médecins qui nous rassurent, parfois nous malmènent, mais continuent à nous suivre de près tout en nous assurant que tout va bien ?

Nous sommes souvent perdus face à cette nouvelle vie, qui fait de nous des êtres fatigués, diminués, différents jusque dans l’intimité, inadaptés à cette société de compétition et de travail intensif. Nous sommes 50% à ne pas travailler et à être considérés comme vivant dans la précarité.

« Mais qu’allons-nous faire de tout cela, le montrer ou bien le taire ? » 

Sommes-nous conseilléEs par nos médecins traitantEs pour nous faire aider psychologiquement ? Suffit-il de décrocher son téléphone et de se confier anonymement pendant quelques instants ? Pouvons-nous suivre les mêmes types de psychotérapies que lorsque nous étions séronégatifs ? Quelle aide peuvent nous apporter les groupes de parole ? Pouvons ou devons-nous avoir recours aux chimiothérapies des psychiatres ?

C’est à ces questions que viendront répondre : Marie PREAU, chercheuse en psychologie, ISERM, Marseille ; Rosere CEINOS, Psychiatre CHI de Montfermeil, Le Raincy ; Gregory BEC, Psychologue SSIAD de la Croix St Simon ; Gérald CASTANEDO, Médécin Généraliste, Paris.

Après l’intervention de nos invités, une large place sera laissée aux questions du public.

Cette réunion publique d’information aura lieu le mercredi 16 février 2005, de 19 à 22 heures au Centre Wallonie- Bruxelles, 46 rue Quincampoix Paris 4ème (métros Châtelet, Les Halles ou Rambuteau). Entrée libre.