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Nicolas Sarkozy a choisi l’homophobie pour son parti

lundi 14 février 2005

Aujourd’hui, une quinzaine de militants d’Act Up-Paris ont recouvert le siège de l’UMP à Paris avec une centaine de litres de faux sperme pour dénoncer l’homophobie de ce parti et les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy. Trois des militants ont été arrêtés par les forces de l’ordre alors que l’action avait pris fin.

« Le comportement homosexuel est une menace pour la survie de l’humanité ». Nicolas Sarkozy n’a pas sanctionné Christian Vanneste, député UMP qui avait tenu à l’Assemblée Nationale ces propos d’une violence homophobe inouïe.

Le président du parti s’était contenté, suite à nos actions, d’une condamnation générale dans ses voeux à la presse et avait promis qu’il exclurait le député en cas de récidive, engagement renouvelé devant des représentants d’Act Up-Paris et de SOS-Homophobie le 26 janvier. Le jour même Christian Vanneste déclarait dans la presse que « l’homosexualité était inférieure à l’hétérosexualité ».

Nicolas Sarkozy s’est à nouveau satisfait le 6 février sur France 3 d’une condamnation du député sans aucune sanction. Cette lâcheté politique fait le jeu de l’homophobie. En refusant d’exclure Vanneste, alors que d’après les statuts de l’UMP, il est le seul à pouvoir en prendre l’initiative, Nicolas Sarkozy a choisi l’homophobie pour son parti.

Nous exigeons que Nicolas Sarkozy respecte ses engagements et exclue Christian Vanneste de l’UMP. Une pétition lancée mercredi en ce sens a déjà recueilli plus de 1500 signatures. Elle est accessible sur le site d’Act Up-Paris.