Avouons-le : nous nous sentons forts. Ce n’est pas de l’autosatisfaction, c’est de la stratégie : sur plusieurs fronts, nous avons remporté des victoires importantes, et nous en sommes fiers. Bien sûr, ces victoires ne sont pas des points finaux - elles inaugurent au contraire de nouvelles batailles. Mais elles témoignent d’un nouvel état des forces, que nous saurons exploiter.
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Action
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1er septembre 1997, par Marc Nectar -
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20 juillet 1997, par Marc NectarInformation=pouvoir, c’est le nom du dispositif totalement nouveau que nous lançons aujourd’hui et qui vise à mieux informer les volontaires sur les essais cliniques. Depuis sa création, Act Up-Paris revendique la reconnaissance et la valorisation de la participation des personnes atteintes à la recherche. Il s’agit tout à la fois de la défense de l’intérêt des volontaires et du souci de rendre les essais attractifs, conditions indispensables d’une recherche efficace et continue.
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juillet 1997, par Act Up-ParisLa question est épineuse : le droit et ses effets concerts peuvent-ils être autre chose qu’un moyen sécuritaire et répressif de plus, peuvent-ils être mis au service des personnes atteintes ? Autrement dit : jusqu’où faut-il se battre pour obtenir des textes spécifiques sur les droits des personnes séropositives ?
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juin 1997, par Act Up-ParisCette année, le slogan d’appel à la manifestation du 1er décembre nous rappelle que le sida n’est pas une maladie chronique. Malgré les progrès dans la prise en charge des malades, cette épidémie est toujours hors de contrôle. L’inertie et la négligence criminelle restent à l’ordre du jour.
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mai 1997, par Act Up-ParisLa gauche officielle ne gagnera pas les élections sans nous. Parce que nous sommes la gauche réelle. Nous sommes la gauche qui se bat et s’est toujours battue sur le terrain pour ses propres conditions de vie et pour celles de tous.
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9 mars 1997, par Christophe Martet23 mai 1993, Simone Veil intervient à la télévision. Elle dispose d’une heure pour s’exprimer. Au détour d’une phrase, elle prononce cinq mots sur le sida en lançant ce lieu commun : « le sida, peste des temps modernes ». Pas un mot de plus. Simone Veil suit l’attitude de ses prédécesseurs : parler du sida comme si l’épidémie n’existait pas.
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août 1996, par Didier LestradeLes déclarations homophobes du Pr Albert Germain et d’Edith Cresson, cet été, sont à remplacer dans le même contexte que la tentative de répression menée par le Sénat au printemps dernier. Elles sont symptomatiques d’un état dans lequel il n’existe plus de contrôle face aux tentatives bigotes des adversaires de la prévention et de la tolérance.
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juillet 1996, par Didier LestradeCette lettre mensuelle, Action, sera dorénavant la voix de notre colère, l’instrument de nos actions. Nous avons prouvé que nous pouvions mobiliser des centaines de personnes pendant nos manifestations. Vous pouvez aujourd’hui lutter contre le sida. Vous pouvez nous rejoindre.
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septembre 1993, par Cleews VellayEst-ce qu’on a vraiment le choix. Quand on est séropo, qu’on n’est pas déclaré sidéen selon la nouvelle définition du sida, avec 6 T4, une antigénémie P24 positive, une intolérance à l’AZT et une allergie à la ddI, sans parler de celle au Bactrim, oui, a-t-on vraiment le choix des traitements ?
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1er octobre 1992, par Didier LestradeLe licenciement quasi-général des employés de Gai Pied Hebdo, l’arrêt de sa publication, l’interdiction du minitel 3615 BOY et les menaces que cette interdiction portent sur la gestion de l’Agence Staff, qui édite le mensuel Illico prouvent, si besoin est, que la rentrée 92 s’annonce mal.